1 mois 1 droit – Mai 1 : Droit d’expression

1 mois 1 droit – Mai 1 :A l’occasion de sa consultation nationale AEDE a demandé aux enfants et aux jeunes s’ils estimaient que leur avis était pris en compte. Pour eux c’est le cas à 58% à la maison, à 39% en activité extrascolaire et à 33% à l’école. Il est nécessaire que l’enfant sache qu’il peut peser sur son environnement personnel et immédiat ainsi que sur les choix qui vont déterminer son parcours. Trop souvent les adultes pensent faire « les meilleurs » choix pour eux en décidant à leur place sans tenir compte de leurs préférences alors qu’au contraire, sans adhésion aux projets qui les concernent ceux-ci, à terme, risquent fort d’échouer.

Prendre en compte, la parole de l’enfant est également un enjeu démocratique, cruciale pour l’exercice de la citoyenneté. Si des avancées ont été constatées au plan institutionnel et au plan territorial, avec le développement notamment des démarches de participation ou encore la création récente d’un Haut conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge avec un collège composé d’enfant, ces pratiques doivent être renforcées et généralisées.  Avec une attention particulière à ce que soit entendue la parole de chaque enfant, quel que soit la particularité de sa situation.
Il faut le rappeler : l’article 12 de la CIDE garantit à chaque enfant  » le droit d’exprimer librement son opinion  sur toute question l’intéressant, les opinions de l’enfant étant dûment prises en considération eu égard à son âge et à son degré de maturité «