L’Observatoire de la violence éducative ordinaire (OVEO), membre de l’AEDE, milite pour l’adoption d

Le 20 avril 2016, les députés Édith Gueugneau et François-Michel Lambert ont tenu une conférence de
presse à l’Assemblée Nationale pour présenter le projet de proposition de loi visant à abolir la violence faite aux enfants en France.

Ce projet est soutenu par plusieurs personnalités opposées à la violence éducative ordinaire et par les
membres de l’OVEO.

Ses articles modifient la notion d’autorité parentale figurant dans le Code civil en précisant qu’elle ne
comprend aucun droit de correction, aucune forme de violence physique et morale, aucune punition
corporelle ni aucune autre forme d’humiliation envers l’enfant et prévoient que la première page du carnet de santé de l’enfant porte une mention indiquant que nul, pas même les titulaires de l’autorité parentale, n’a le droit d’user de violence physique, d’infliger des punitions corporelles et des souffrances morales ni de
recourir à aucune autre forme d’humiliation envers un enfant.

En soutien à cette proposition de loi, l’OVEO va :

  • mettre à disposition les ressources sur le sujet auprès des élus, des institutions françaises, des
    médias et du public ;
  • coordonner le projet en lien avec le gouvernement, l’ONU, le Conseil de l’Europe et les associations
    françaises et mondiales demandant l’abolition des châtiments corporels ;
  • faire appel aux 250 associations qui ont signé l’« appel à l’interdiction des punitions corporelles »
    afin qu’elles relaient l’information et se mobilisent en faveur de la proposition de loi ;
  • solliciter un à un les élus pour qu’ils prennent position et, bien sûr, relayer la proposition de loi sur
    les réseaux sociaux.

Par ailleurs, l’OVEO milite pour la mise en place :

  • d’une campagne d’information régulière à l’échelle nationale
  • d’une politique d’accompagnement des parents